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Une altercation entre deux policiers se termine en fusillade, à Niagara

On ne sait pas ce qui a provoqué cet incident, mais d’après le frère de la « victime », c’est probablement de sa propre faute.
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Aucun de ces policiers n'est impliqué dans cette affaire. Photo par Nick Gulotta via Flickr.

Jeudi dernier, aux alentours de midi, un groupe de policiers du Service de police régional de Niagara a été déployé dans la petite ville de Pelham afin de reconstituer les circonstances d’une collision survenue quelques jours plus tôt. Malheureusement, cette reconstitution est devenue une scène de crime, lorsqu’un policier a vidé son chargeur sur un de ses collègues, l’atteignant cinq fois.

Le St Catharines Standard aurait appris par des sources proches que le sergent-détective Shane Donahan a tiré sur l’agent Nathan Parker, après une altercation survenue entre les deux policiers. Nathan Parker a été transporté à l’hôpital d’Hamilton, et son état serait stable. Son gilet pare-balles l’aurait sauvé.

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Bizarrement, on ne sait toujours pas ce qui a pu causer cette altercation. Bien que les policiers aient la réputation d’être vites sur la gâchette, on s’imagine que pour qu’un policier s’en prenne à un de ses collègues, la situation devait être assez grave. D’après Philip Parker, le frère de l’agent Parker, il est étonnant qu’il ait fallu autant de temps avant que quelqu’un tire sur son frère. « En tant que membre de la famille, je suis censé être choqué et rempli d’émotions, mais ma première réaction, c’est : “Pourquoi ça a pris autant de temps?” », a-t-il dit au Star.

Nathan Parker, policier depuis 28 ans, n’a pas un dossier vierge. C’est un habitué des audiences disciplinaires, ayant entre autres été accusé d’avoir plaqué et arrêté un cycliste sans raison, d’avoir poivré un prisonnier menotté et d’avoir usé de force excessive envers un autre prisonnier. Dans tous les cas, il a plaidé coupable ou a été condamné. « Nathan Parker n’est pas une personne innocente, dit son frère Phillip. Je peux vous assurer que, s’il s’est fait tirer, c’est que l’autre personne a eu peur pour sa vie. C’est une personne terrifiante. » Phillip ajoute d’ailleurs avoir été martyrisé par son frère toute sa vie, jusqu’à ce qu’ils prennent leurs distances l’un de l’autre en 2012.

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C’est l’Unité des enquêtes spéciales (UES) de la province de l’Ontario qui est chargée d’enquêter sur ce cas. Jusqu’à maintenant, elle a 13 témoins – tous des policiers –, incluant la victime, et demande aux citoyens qui auraient été témoins de l’incident de donner leur version des faits.

Billy Eff est sur internet ici et .