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La démonstration réussie d’Hyperloop One en photos

Derrière les cactus, des moteurs à induction magnétique.
All images: Jason Koebler

Hier, j'ai pu assister au premier test public de la technologie hyperloop, sur un site à 35 minutes de voiture au nord de Las Vegas.

Cela fait cinq mois seulement que Hyperloop One, la seule start-up qui semble avoir les moyens de concrétiser le concept futuriste d'Elon Musk, a entrepris la construction une piste de test pour ton prototype en plein désert.

Le test de propulsion, qui a finalement été réalisé sur des rails et non à l'intérieur d'un type, nous a dévoilé pour la première fois des éléments de la technologie hyperloop, le « 5e mode de transport » imaginé par Musk qui espère envoyer des passagers à plus de 1100km/h dans un tube sous pression.

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Des moteurs à induction magnétique ont propulsé un traîneau métallique à 160 km/h environ sur les rails. Hyperloop One ne s'était fixé aucun objectif de performance pour cette démonstration, mais s'annonce satisfait des résultats. Le but était avant tout de mettre le traineau en mouvement, pas d'atteindre une vitesse spectaculaire.

La société s'est vantée d'avoir organisé un événement à la Kitty Hawk (l'avion des frères Wright) qui ouvre une nouvelle ère dans le domaine des transports, ce dont on peut douter. Voici néanmoins les photos prises à l'occasion de la démonstration d'Hyperloop One.

Voici l'extrémité des rails ; le plateau de métal est propulsé à l'aide des moteurs à induction magnétique disposés le long de la piste. À l'heure actuelle, l'énergie nécessaire est fournie par des générateurs situés à proximité et amenés en plein désert pour l'occasion. Les moteurs sont « activés » au passage du plateau. Bientôt, le système sera amélioré pour qu'ils puissent s'éteindre après son passage, afin de réaliser des économies d'énergie. « C'est un peu comme éteindre la lumière après avoir quitté la pièce, » explique Josh Giegel, responsable du département d'ingénierie d'Hyperloop One.

Environ 200 personnes étaient installées dans les gradins surplombant la piste : employés d'Hyperloop One, investisseurs, médias. Mardi, Hyperloop One a annoncé qu'elle avait levé 80 millions de dollars supplémentaires en capital-risque.

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Les ingénieurs ayant travaillé sur ce projet ont dédicacé un mur prévu à cet effet.

Le quartier général des technicien.

Le quartier général des peintres.

Quelques ajustements de dernière minute sur le plateau métallique.

Le site regorge de panneaux d'avertissement tout à fait charmants.

On peut observer des tubes de large diamètre disposés un peu partout sur le site. Leur fonction n'est pas claire. De toute évidence, le test devait être réalisé dans ces tubes à l'origine ; puis, pour une raison ou pour une autre, les ingénieurs y auraient renoncé.

Il n'y a rien qui ressemble de près ou de loin à une centrale solaire à proximité (d'où la nécessité d'amener des générateurs sur le site). Hyperloop One est basée à Los Angeles, mais une petite équipe d'une douzaine d'ingénieurs passe beaucoup de temps ici, dans le désert, au milieu de nulle part.

Moins d'une heure après la fin du test, les tribunes ont été vidées, et tout le monde est reparti dans des autobus climatisés. Nous reviendrons probablement sur le site en décembre : Hyperloop One espère pouvoir montrer un prototype grandeur nature d'ici là.