Un Néo-Zélandais accusé d’avoir tué un oiseau « disparu » plaide coupable

Le kéa, le seul perroquet alpin au monde, a la réputation d’être le plus coquin des oiseaux endémiques de Nouvelle-Zélande. La plupart des Néo-Zélandais et des touristes le trouvent plutôt amusant, mais un employé d’un chantier de construction dans l’île du Sud en a eu marre d’un des représentants de l’espèce, rapporte Stuff .

Stephen Frost a lancé un morceau de bois en direction d’un kéa et l’a atteint, après quoi il a « sauté à pieds joints sur sa tête » pour mettre fin à ses souffrances. Il l’a ensuite emballé dans du plastique et jeté dans une poubelle.

L’employé de la construction fait maintenant face à deux accusations en vertu de la loi sur les espèces sauvages : avoir tué un animal protégé et avoir déplacé une carcasse d’animal protégé sans autorisation. Il est passible d’une amende maximale de 100 000 $ et d’un emprisonnement maximal de deux ans.

Quand ses collègues l’ont critiqué, il aurait répliqué : « C’est juste un fucking oiseau. » Dans son plaidoyer, il a affirmé que le kéa faisait beaucoup de bruit, ce qui l’énervait, alors qu’il était déjà stressé parce que son père était souffrant. « Je savais qu’ils avaient disparu et tout », a-t-il concédé. En fait, les kéas sont protégés depuis décembre 1986. On estime qu’il reste moins de 5000 individus en liberté.

L’homme de 46 ans travaillait sur un chantier de construction dans la vallée de Motueka, où l’on en voit souvent. Comme on avait signalé à quelques occasions que des kéas causaient des dommages à l’équipement, l’employeur avait prévenu les travailleurs que l’espèce était protégée et leur avait donné des conseils pratiques pour bien réagir à la présence de kéas sur leur lieu de travail.

Malgré ces précautions, Stephen Frost avait été vu a plusieurs reprises en train de crier après les oiseaux et de leur lancer des objets.