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Ce que j’ai appris sur la génération Z en lisant un rapport publié par Google

Autre que Google est perçue comme étant très, très cool, bien sûr.

Les conflits intergénérationnels ne datent pas d'hier. Avec chaque nouvelle génération vient une nouvelle culture, de nouvelles avancées technologiques et de nouveaux styles de vie auxquels les générations précédentes ont souvent du mal à s'adapter. Au cours des dix dernières années, on a beaucoup parlé de ma génération, les milléniaux, ceux et celles nés entre 1980 et 1995. La dernière génération à avoir connue la vie sans l'internet, à se rappeler de l'époque pré-11-Septembre. La pire génération au monde, au dire de certains; un produit direct de son environnement, selon d'autres. Une chose est certaine, c'est que les milléniaux, on s'aime vraiment. On est plus intelligents, plus ingénieux, plus ouverts et plus empathiques que nos parents.

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Mais là, une nouvelle génération fait son entrée sur la scène mondiale et le marché du travail : la génération Z. Ces jeunes sont nés après 1995, et les démographes n'ont pas encore trouvé où la ligne s'arrête pour eux. Pour plusieurs compagnies, c'est le temps de mettre les bouchées doubles pour s'incruster dans le cerveau de ces ados et jeunes adultes avec un branding fort qui fera d'eux de loyaux clients pour le reste de leur vie.

C'est donc avec ça en tête que Google a récemment publié une étude sur la génération Z, question d'informer les brands sur les préférences de cette jeune cohorte (et de leur dire à quel point ils aiment les produits de Google). On y apprend notamment que les jeunes adorent Doritos, mais détestent WhatsApp. Disclaimer : ils trouvent VICE aussi lame que le Wall Street Journal ¯\_(ツ)_/¯ (bizarrement, ce phénomène-là change quand on leur montre le logo VICE, mais peu importe). On apprend une tonne de trucs hyper intéressants qui m'aideront grandement à fraterniser avec mes jeunes cousines au prochain party de famille.

Par exemple, les Z sont, comme moi, de très gros fans de Fall Out Boy, Panic! at the Disco et Drake. Ce qui me rassure, car ça veut dire que la prochaine génération a meilleur goût en ce qui a trait à la musique que la mienne. Moins bonne nouvelle : comme les trois générations avant elle, génération Z a un penchant pour les Beatles. Ils aiment aussi Coldplay!? C'est weird, leur affaire…

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Capture d'écran de l'étude de Google

Capture d'écran de l'étude de Google

Autre bonne nouvelle : ce sont les meilleurs foodies. Ils sont plus intéressés par la gastronomie que les milléniaux et motivés à cuisiner à la maison. Côté fast-food, leurs goûts diffèrent des nôtres. Chick-fil-a, la populaire chaîne américaine de restos de poulet frit surtout connue ici pour ses points de vue homophobes, est la plus populaire chez les Z. Pepsi et McDonald's, quant à eux, n'ont pas la cote chez nos jeunes compères. Aussi admirable que leur gloutonnerie puisse être, ça crée un débalancement des autres vices. Ces kids aiment moins le sexe, apparemment. Et ils sont moins en colère et avares que nous. Ça m'a l'air un peu plate, tout ça.

Si les générations plus vieilles que la nôtre nous pensaient mobidépendants, ils ne sont clairement pas prêts pour les Z. Il faut garder en tête que c'est la première génération au monde à ne pas avoir connu un monde sans internet. La plupart ne se souviennent pas de la vie sans téléphone intelligent. Le virtuel fait partie intégrante de leur réalité : ils se font des amis en ligne, achètent massivement en ligne… Leur présence sur internet est une extension de leur réalité physique.

Ils participent pas mal plus aux causes sociales que nous, aussi. Ils ont grandi dans un monde post-11-Septembre, et voir des scènes de guerre fait partie de leur réalité depuis presque toujours. Les plus vieux ont vécu deux récessions avant d'avoir atteint l'âge de 15 ans, et un Z sur quatre vit dans la pauvreté. Pour la plupart, le racisme relève de l'insensé : leur population est de plus en plus composée de personnes de race mixte. Aux États-Unis, plus du quart des Z entre 15 et 19 ans font du bénévolat. Il est donc peu étonnant que l'entrepreneuriat social soit une de leurs carrières de rêve les plus populaires.

Alors, comment faut-il faire pour entretenir une bonne relation avec les Z de son entourage? Le plus important, c'est de ne pas trop les contraindre. Ils se définissent par des standards différents des nôtres : l'âge, la race, le genre, etc., ça ne leur dit pas grand-chose. Ils donnent beaucoup dans la pluralité, dans tous ses sens. Contrairement à notre génération de lone wolves, la génération Z préfère travailler en équipe. Aussi, ils ne sont pas aussi textuels que nous : leur mode de communication préféré, ce sont les images, que ce soit des Snaps ou des emojis. Leur capacité d'attention serait d'environ huit secondes, ce qui est supposément moins qu'un poisson rouge. Donc, garde ça court, si tu dois résumer quelque chose à ton neveu, il n'en a rien à battre. Bref, il faudrait traiter les kids de la génération Z comme un PDG de compagnie. Dis ce que tu as à dire, envoie-leur un courriel si c'est très important et apporte-leur de la bouffe si tu veux leur affection.

Billy Eff est sur internet ici et .