En visite chez Gabbo, collectionneur de figurines de lutteurs

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En visite chez Gabbo, collectionneur de figurines de lutteurs

Il ne nous a pas laissé les toucher.

Cet article fait partie de la série « Les vraies affaires »

Quand j'entre chez Gabbo pour photographier sa collection de plus de 250 figurines de lutteur, il me prévient : pas question de les déplacer ni même de les toucher. Ce ne sont pas des jouets, insiste-t-il. Si les figurines sont des jouets pour certains, elles ne le sont pas pour lui. C'est plutôt une passion dans laquelle il déverse autant d'argent que d'énergie.

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Gabbo est avant tout un collectionneur de collections. « J'ai passé dix ans à collectionner des chaussures avant de passer aux lutteurs », me confie-t-il. Aux chaussures, il a vite ajouté les vêtements. Après un certain temps, il en avait accumulé tellement qu'il a dû se lancer dans la revente. Il a ainsi pu financer sa manie d'acheter des vêtements qu'il aime, même s'ils ne lui font pas.

Ses préférés sont celles de Kevin Owen, Finn Balor, Razor Ramon et Daniel Ryman

Sa relation avec les lutteurs est tout aussi profonde, sinon plus. Gabbo estime avoir dépensé entre 6000 $ et 8000 $ en figurines. Contrairement aux vêtements et aux chaussures, Gabbo n'entretient pas l'illusion qu'il pourra se refaire en revendant ses lutteurs. En fait, il n'a même pas gardé les boîtes, ce qui est un must pour les acheteurs sérieux sur le marché de la revente.

Non, les figurines ne servent à rien d'autre que d'être perchées de manière précaire sur une tablette dans sa chambre, comme si, par goût du suspense, il s'était lancé le défi quotidien de ne pas les renverser (défi qu'il a par ailleurs jusqu'ici relevé).

Une sélection de ses vêtements préférés

Quand je lui demande s'il va jusqu'à les laver, j'espère qu'il me révélera un fétichisme secret. Gabbo m'avoue que de voir ses figurines dans le bain lui a donné envie d'en acheter plus. « J'aurais aimé qu'elles remplissent le bain. »

Sa principale mission par les temps qui courent est de trouver le moyen d'agrandir sa collection. Gabbo m'explique que Wal-Mart est le meilleur endroit où se les procurer – 15 $ ou 30 $ pièce –, mais les 12 succursales qu'il fréquente ne reçoivent de nouvelles figurines que lorsque le stock sur les tablettes est épuisé, de sorte qu'il est souvent difficile de trouver de nouveaux personnages.

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Beaucoup de gens lui demandent si l'homme sur son chandail, le lutteur Ric Flair, est un politicien

Mais il ne baisse toutefois pas les bras, du moins pas tout de suite. Comme la nature, Gabbo a horreur du vide. « Je ne sais pas à quoi je vais me mettre après eux, mais il y aura sûrement quelque chose. »

Les taies d'oreillers sur son lit

Gabbo lave une de ses figurines

Gabbo collectionne aussi les vêtements de sports vintage

Cet article a été publié grâce au soutien de la Banque Nationale