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L'Amérique

10 pépites issues du livre sur la présidence de Trump

Écrit par le journaliste Michael Wolff, « Fire and Fury » retrace la première année du président américain à la Maison-Blanche et alimente la polémique depuis sa parution. Voici ce qu'il faut en retenir.
Sandra  Proutry-Skrzypek
Paris, FR
maison blanche
Photo : HiraV pour Wikimedia Commons

Déjà à l’origine d’un procès entre Donald Trump et son ancien conseiller stratégique Steve Bannon, Michael Wolff revient avec un livre polémique sur la première année de la présidence de Trump, Fire and Fury : Inside the Trump White House. Il en a publié certains extraits dans une chronique pour The Hollywood Reporter, faisant état d’une Maison-Blanche plongée dans un chaos total, où les bagarres et les coups de poignard sont monnaie courante, et où d’aucuns estiment que leur président n’est qu’un incapable.

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Mercredi dernier, le Guardian a publié certains extraits du livre, dont des déclarations de Steve Bannon selon lesquelles le fils aîné du président aurait commis une « trahison » et un acte « antipatriotique » en rencontrant une avocate russe pendant la campagne de son père. Trump accuse quant à lui Bannon d’avoir « perdu la tête » et d'avoir violé la clause de non-divulgation que tous les employés de la Maison-Blanche doivent signer.

Voici les 10 faits qui nous ont le plus marqués dans la colonne de Wolff :

Trump n’est pas à la hauteur – Selon Wolff, Trump répète beaucoup d'erreurs et a du mal à reconnaître les gens. « À Mar-a-Lago, en Floride, juste avant le Nouvel-An, Trump n’a pas reconnu plusieurs de ses vieux amis. » Selon Wolff, Trump est considéré – par ses alliés, son personnel et sa famille – comme étant « inapte aux exigences de ses fonctions ».

« Trump n’est qu’un pantin » – Une citation que Wolff attribue à Sam Nunberg, ancien conseiller de Trump avec qui il est désormais en froid.

Trump a essayé de s’enfermer dans sa chambre – Trump a été si troublé de se retrouver à la Maison-Blanche, que, dans une tentative de reprendre le contrôle, il a d’emblée exigé qu'on installe un verrou sur sa porte pour qu'il puisse se barricader, malgré les protestations du service chargé de sa sécurité.

Bannon a ouvert les paris sur la démission de Trump – « Bannon annonçait ouvertement que Trump avait 33,3 % de chance d'être mis en accusation, 33,3 % de chance de démissionner et 33,3 % de chance de boiter jusqu'à la ligne d’arrivée par la seule force de son arrogance libérale. »

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Il n’est pas certain que Wolff ait eu la permission d’entrer à la Maison-Blanche – Wolff affirme avoir présenté l'idée d'écrire un livre au président, mais que ce dernier n’a pas semblé y accorder beaucoup d’intérêt. « La non-désapprobation de Trump est devenue pour moi une sorte de passeport », déclare Wolff.

« Ce n’est pas quelque chose qui s’invente » – C'est ce que Sean Spicer, ancien porte-parole de la Maison-Blanche, se serait murmuré à lui-même lors de la première conférence de presse de la nouvelle administration, où il a dû justifier le nombre de personnes présentes lors de l’investiture de Trump. Spicer aurait très vite adopté cette phrase comme « un mantra personnel », selon Wolff.

Personne n’aime Trump – L’article rapporte d’innombrables insultes faites à l’encontre du président par des membres de son personnel. Parmi eux, Rex Tillerson le traite de « crétin » ; Gary Cohn estime qu’il est « con comme un balai » ; H.R. McMaster le décrit comme étant « sans espoir » ; et, ironiquement, Bannon affirme qu’il a « perdu la tête ».

Personne ne veut représenter Trump – Selon Wolff, pas moins de « neuf grands cabinets d'avocats ont refusé de représenter le président » dans le cadre de l'enquête sur l'ingérence russe dans sa campagne.

« C’est un petit peu compliqué… » – Voici l’explication de Trump quand l’ancien Chef de cabinet de la Maison-Blanche, Reince Priebus, lui a demandé pourquoi il avait donné des postes officiels à sa fille Ivanka et à son gendre Jared Kushner.

Trump est à l’origine des fuites – Après le dîner, Trump se retirait dans sa chambre pour passer des coups de fil à ses amis milliardaires à propos de la déloyauté et l'incompétence de chaque membre de son équipe. « Ses amis milliardaires ont ensuite raconté cela à leurs autres amis milliardaires, ce qui a entraîné le flot de rumeurs continu que le président n'arrive plus à contenir. »