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Culture

Les milléniaux baisent moins, mais ils se masturbent plus

Parce qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

La génération Y ne l’a manifestement pas facile. On est plus endettés, on garde nos jobs moins longtemps, et la plupart d’entre nous n’auront jamais de maison. Ah oui, et on baise moins que les autres générations. Par contre, il y a un aspect de la vie où on nique tout le monde : la masturbation.

D’après un sondage mené par la compagnie de jouets sexuels Tenga et dont les résultats forment la base de son Global Self-Pleasure Report, les milléniaux seraient les plus actifs au chapitre de la masturbation, avec 57 % des 18-24 ans rapportant s’y adonner au moins une fois par semaine, avec une moyenne impressionnante de 5,3 « séances » par semaine.

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Pour ce sondage censé marquer le Mois international de la masturbation, la compagnie a interrogé environ 13 000 personnes de 18 pays, âgées de 18 à 74 ans. On y découvre, entre autres, que les Indiens seraient les plus satisfaits sexuellement (86 %), alors que les Japonais seraient les moins satisfaits (38 %). Au milieu de l’échelle, les Anglais et les Australiens se retrouvent ex æquo, avec une moyenne de satisfaction sexuelle de 67 %. Le Canada n’a pas fait partie des pays sondés.

Du côté de sexe en solo, on note qu’environ 80 % des participants avouent se masturber, en moyenne depuis l’âge de 15 ans. Les hommes de la Corée du Sud, du Royaume-Uni et du Japon trônent au sommet de la liste, avec 96 % qui s’y livrent, alors que les femmes britanniques sont les plus actives, avec un taux de 78 %.

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Le sondage révèle aussi un autre fait intéressant sur les standards de masculinité. Les hommes américains milléniaux avouent pour la plupart ne pas sentir qu’ils possèdent les qualités stéréotypiquement masculines. Beaucoup disent ne pas se sentir à l’aise de se montrer agressifs, préférant plutôt parler de leurs émotions. Ils se disent aussi à l’aise à l’idée de parler de santé mentale ou de sexualité avec leurs proches. Toutefois, une majorité d’entre eux avouent ressentir une pression sociale d’être « plus virils ».

On dira ce qu’on voudra sur les milléniaux : on est paumés, on carbure aux drogues de performance (smart drugs) et aux avocats, et les choses ne semblent pas se présenter mieux dans l’avenir. Et bon, quand tout va mal, il ne reste pas grand-chose à faire à part se faire plaisir.

Billy Eff est sur internet ici et .