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Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Une sorte de routine s'est installée. Une à deux fois par semaine, il venait pour coucher avec moi. À chaque fois, j'espérais qu'il me laisse tranquille le plus vite possible. C'était toujours la même chose : il m'allongeait sur le lit et me faisait un cunnilingus. Quand j'entendais qu'il détachait sa ceinture, je ne le regardais pas. J'enfonçais ma tête dans l'oreiller. Il voulait que je sois « active au lit ». Mais c'était bien sûr au-dessus de mes forces de le toucher, de le regarder, ou de l'écouter. Quand l'acte ne se déroulait pas assez vite, je simulais. Mon violeur trouvait que nos rapports étaient « normaux ».Pendant tout ce temps chez lui, il désirait que je « respecte certaines règles » : je n'étais pas autorisée à inviter quelqu'un ou à parler de l'appartement à quiconque. Seule ma mère avait le droit de me rendre visite. Elle était d'ailleurs ravie que je sois amie avec Emmanuel et qu'il m'aide. Elle aussi l'appréciait. En guise de dédommagement, elle lui versait une sorte de pension alimentaire mensuelle. 100 euros.Assez vite, j'ai commencé à viser d'autres parties de mon corps où je serais susceptible d'arracher des poils. Je me suis donc attaquée à mes jambes. Et à mon pubis.
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