La terrible histoire du mec qui s'est cassé la bite

Le truc qui fait le plus peur aux mecs du monde entier, c'est de se briser la nouille en baisant. Bon, OK, il y a aussi cette histoire d'orifice féminin denté. Mais après ça, ce qui effraie le plus la gent masculine c'est de réussir à suffisamment s'exploser la région pelvienne pour que votre nœud et vos couilles se mettent à pendouiller comme un gros fruit pourri.
Mon pote – qu'on appellera Patrick – vit à Paris où il travaille pour le gouvernement (c'est pour ça qu'il refuse de dévoiler sa véritable identité, vous voyez). Lors d'une récente aventure sexuelle, Patrick s'est totalement démonté la région du bas ventre pour finir cloué au pieu par d'atroces souffrances. Voici son histoire, elle vous filera des cauchemars – et des pires que ceux où votre pénis est ingéré par un vagin denté de merde.

VICE : Donc tu vas chez ce mec…
Patrick : Ouais. Je vais dans la chambre d'hôtel de ce mec.

Bon, tu vas dans la chambre d'hôtel de ce mec et comment tu te sens ?
C'était un jeudi, j'avais des tonnes de plans cul pour le week-end et des masses de mecs à baiser donc je me sentais incroyablement bien.

À quel moment tu t'es rendu compte qu'un truc n'allait pas ?
Je ne me suis aperçu de rien quand je le baisais. J'étais en train de le défoncer sévèrement. Comme la plupart des militaires, il avait un cul en béton armé et ce n'est qu'au moment de prendre ma douche que je suis rendu compte qu'un truc ne tournait pas rond.

Qu'est-ce qui t'a mis la puce à l'oreille ?
J'étais en train de me savonner et j'ai senti une énorme grosseur dans mon aine, là où ça rejoint le bassin. Putain je me suis dit « Mais bordel, c'est quoi cette merde ? » Et là j'ai réalisé que mes boules étaient en train de gonfler comme des ballons de baudruche.

Euh attends, tu pouvais les voir gonfler à vue d’œil ?
Ouais c'était comme si quelqu'un soufflait doucement dans un ballon pour le gonfler – sauf qu'il s'agissait de mes couilles – et je pouvais les voir grossir dans ma main. Ce qui m'a fait me sentir chelou c'est qu'il y avait une seconde boule dans mes couilles. Le mec avec qui j'étais m'a fait « Y'a un truc qui va pas ? Je savais pas que tu avais trois testicules. »

T'as ressenti un truc quand t'as vu ça?
Non, je ne ressentais rien du tout. Je n'étais même pas choqué genre, « Merde je me suis pété la bite ! »

Ça t'a fait mal ?
Non. Au départ c'était indolore, mais après environ 15 min ça s'est mis à me piquotter un peu. En me barrant, j'avais une démarche bizarre et mes testicules étaient deux fois plus grosses que d'habitude.

Et le mec en question, qu'est-ce qu'il a dit ?
Il a demandé si je voulais m'allonger mais j'ai refusé. J'ai appelé un pote infirmier et lui ai dit un truc du genre, « Je crois que je me suis pété la bite. » Il m'a répondu, « T'es chanceux parce que j'ai un pote médecin qui passe me voir d'ici 30 minutes. Il peut t'examiner. » Et j'ai fait, « Non je ne veux pas que ton ami me tripote le chibre et les burnes devant toi. » Du coup, je suis rentré chez moi. Son pote médecin m'a quand même appelé ; il m'a conseillé d'appliquer de la glace, de porter un suspensoir et de dormir avec les jambes en l'air.

Ton paquet, il ressemblait à quoi au juste ?
On aurait dit qu'on m'avait pilonné la queue à coup de batte de base-ball. Mes boules étaient noirâtres genre presque violettes, mon aine était noire et jaune et la moitié de ma bite était bleue foncée.

Qu'est-ce qu'il s'est passé le matin ?
C'était douloureux. Je suis allé voir mon le médecin le matin même. D'habitude, mon docteur est un mec mais là, c'était une indienne super bonne. Elle m'a demandé, « Quel est le problème ? » J'ai baissé mon fute et répondu « Voilà le problème. »

Et qu'est-ce qu'elle a dit ?
Elle m'a posé deux, trois questions. Elle hésitait à palper le truc donc elle a préféré me dire, « Il faut que vous alliez voir un chirurgien immédiatement. » Et là j'ai pensé, « Oh putain, on va me couper la bite. Sérieux un chirurgien, putain de merde. »

Qu'est-ce qu'il a fait le chirurgien ?
Il m'a passé aux ultrasons. Ensuite, il m'a dit, « Voilà un drap, retirez-votre pantalon, je reviens dans deux minutes. »

Ouais. À quoi servait le drap ?
Il m'a ordonné de le mettre sur mes « parties intimes ». Donc je me retrouve affalé comme une merde sur la table et il soulève ce putain de drap et étale un lubrifiant super frais sur mes couilles et ma bite.

Pourtant, c'est à cause du lubrifiant que tu t'es retrouvé dans cette situation.
Je sais ! Il a fait un scanner du truc, et m'a dit qu'il y avait d'énormes caillots de sang en plusieurs endroits. On pouvait voir les veines qui faisaient des pulsations dans des couleurs différentes. Selon lui, j'avais explosé plusieurs vaisseaux sanguins présents dans mon scrotum. Apparemment, ils étaient proches de la surface de la peau et sur le point de lâcher – j'aurais pu devenir complètement stérile. Il m'a dit que quand j'avais explosé ces veines, le sang circulait encore mais qu'il n'avait plus d'endroit où aller.

Qu'est-ce qu'il t'a dit de faire ?
De porter un ou deux suspensoirs.

Putain, mais qui a deux suspensoirs chez soi ?
Moi, j'en avais deux mais je n'en portais qu'un seul. Il m'a aussi conseillé de mettre de la glace sur mes balloches régulièrement. Donc, je réfléchis et je lui demande, « Et c'est tout ? » Il m'a froidement annoncé qu'il ne pouvait rien faire de plus.

À quoi tu pensais en t'en allant du cabinet ?
Je me dis que j'avais des putains de plans cul prévus ce week-end là et que tout tombait à la flotte. Aussi, il n'était plus question de se branler.

C'est lui qui t'a demandé d'arrêter la masturbation ?
Il m'a spécifié, « Bon, il ne faudra pas que ayez de rapports sexuels. » Ce à quoi il a ajouté, « Je vous conseille de ne pas trop faire l'idiot avec toute cette zone avant que vous soyez sur pieds. » Je l'ai interprété comme une interdiction de me tripoter.

Qu'est-ce qui s'est passé quand tu es rentré ?
J'ai revu le docteur le vendredi, le samedi et le dimanche aussi. J'avais l'impression d'être un animal  agonisant qui attendait la mort dans une marre de sang. Je me sentais plus bas que tout.

Tu es allé travailler le lundi ?
Je suis allé à une formation parce que ça faisait 6 mois que j'attendais sur liste pour y aller. J'ai pris plusieurs cachets d'aspirine et je me suis dit que ça ne pouvait pas empirer – en réalité, c'était possible. Le mardi j'ai rappelé le médecin pour lui dire que ça allait de mal en pis. Je pensais que mes couilles et mon chibre étaient foutus. À jamais.

Et ça avait l'air de quoi à ce moment précis ?
Ça devenait de plus en plus noir. Et jaune. C'était devenu dégueulasse, genre vraiment sombre. Quand on sait que je suis blanc comme un linge, c'est là que j'ai pensé, « Voilà, le truc a gangréné et ç'en est fini de mes balls. »

De quelle taille étaient tes couilles ?
Les deux combinées faisaient la taille d'une grosse orange. Je me souviens que leur texture était devenue tout à fait spongieuse. Ce n'était pas non plus comme si j'avais une orange entre les jambes. Mais, impossible de marcher en revanche.

Ouais et du coup tu es retourné voir le médecin ?
Ouais, on m'a repassé aux ultrasons. Et lui était là genre, « Oh mais tout va bien. »

Ah, ah. Vraiment ?
Selon lui, la raison de mes douleurs venait du fait que mon sang coagulait et que mon corps cherchait un moyen de s'en débarrasser. Il fallait simplement que j'attende qu'il s'évacue de lui-même, comme un hématome classique. Mais il m'a dit qu'on pouvait l'extraire. Pour ça, il fallait qu'on plante des aiguilles dans le scrotum pour drainer le sang hors de mes testicules. J'ai déjà du mal à supporter que quelqu'un aspire mes couilles avec sa bouche et ce connard voulait les recouvrir d'aiguilles alors qu'elles étaient à moitié mortes. Même pas en rêve. Du coup, il m'a prescrit du Vicodin ; je l'ai arraché de ses mains et me suis enfui.

Tu as eu mal pendant combien de temps ?
Ça a duré quatre jours – une douleur insupportable. Sept jours plus tard, je flippais toujours. C'était la première fois de ma vie que j'étais resté si longtemps sans éjaculer et je devais vérifier si je pouvais encore choper la gaule. Donc, j'ai commencé à me toucher très, très doucement, juste pour voir. Mes couilles étaient si douloureuses que je ne pouvais même pas les effleurer. J'arrivais à bander ceci dit, il y avait du progrès. Mais je n'ai pas eu d'orgasmes durant au moins deux semaines après l'accident.

Ça a dû te faire bizarre de te remettre à te branler.                                                                                                                                                                           Ouais, j'ai eu peur de ce qui pourrait se passer au moment de l'orgasme. Est-ce que j'aillais casser un truc une nouvelle fois ? Est-ce qu'une seule goutte de foutre allait sortir ? J'ai commencé à jouir et j'ai eu une éjaculation super intense et très lente. En plein milieu, mon téléphone – qui se trouvait juste à côté de moi sur la table de nuit – a sonné. C'était le truc le plus horrible sur lequel j'ai jamais joui et tout ça pendant l'orgasme le plus puissant de toute ma vie.

Ton nœud avait toujours cette apparence infernale ?
Ouais, je me souviens avoir dit à des amis que je me sentais comme Michael Jackson avec son vitiligo. J'étais blanc mais ma nouille était noire. J'étais différent.

Puis j'imagine que tu as – enfin – pu baiser à nouveau.
J'ai reçu le feu vert de mon médecin, du coup je suis parti faire la fête le soir même. J'ai rencontré un mec et on s'est mis à se rouler des pelles. J'étais là, « Bon, il n'y a qu'une seule règle, pas touche à mes boules. » Et il fait quoi ? Il commence à me triturer les couilles. Donc je lui sors « Laisse tomber, arrache-toi. » Enfin quelques jours plus tard, je me suis envoyé en l'air avec lui.

Ah ouais. C'était comment ?
C'était mortel, un peu comme quand on se remet à faire du vélo après une éternité en caisse. Il y avait un côté nouveau au truc.

Qu'est-ce que le médecin t'a dit quand tu es revenu le voir ?
Il m'a dit que si un jour j'essayais d'avoir des enfants, je ne pourrais pas et que le problème venait du sang présent dans mes testicules. Il m'a dit qu'il pouvait couper ici et là pour m'éviter la stérilité. Pour être franc, je n'en avais rien à foutre.

Ouais, les enfants du trou de balle ne survivent jamais.
Exactement. Je veux juste défoncer le fondement d'un mec, pas avoir d'enfant. Plus de chibres par ici :

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